Le romancier, Pierre Hanot s'inscrit dans la mémoire de ce jour de juillet 196. Avec « Aux vagabonds l’immensité », il raconte de manière romancée cette « Nuit des paras ». Un roman où on croise Hocine, Christiane, Idir, Noureddine, mais aussi Richard, André et Jean-Marie, Francis et Michel. Journaliste, ouvriers, parachutistes, Algériens, Français. C'est une fresque, une mosaïque qui nous fait découvrir ce qui s'est passé cet été 1961 à Metz.
En lien avec la librairie Autour du Monde, le collectif a organisé le 23 juillet 2020, dan les jardins de l'association Carrefour, rue des Trinitaires, une présentation du roman de Pierre Hanot avec des lectures d'extraits par le comédien Yves Thouvenel.
Le collectif Énergies Urbaines intervient au sein des différents quartiers de Metz afin de permettre l’accès à la culture et à la pratique artistique à un ensemble de populations. "Une France, des Mondes" est une création artistique à l’initiative d’Asma Belmadani construite avec des jeunes de trois quartiers messins (Bellecroix, Borny et Metz Nord. On y retrouve des histoires de vie, des témoignages et des échanges entre les générations et un travail de mémoire qui s'exprime à travers différents supports artistiques.
Le Collectif Juillet 1961 a présenté à cette occasion une tabe ronde sur le thème "Algérie, regrds croisés".
En partenariat avec l'Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre (4ACG) et le Collectif des Énergies Urbaines, le Collectif Juillet 1961 a organisé une projection du film "Retour en Algérie" d'Emmanuel Audrain au Centre Social et Culturel de Metz-Bellecroix le 10 janvier 2020. Cette projection a été suivie d'un débat avec des jeunes.
Le film est un documentaire qui s'attache à la "libération par la parole".
La Guerre d'Algérie - dont ils n'ont pu parler - a dévasté leur jeunesse. Aujourd'hui, au moment de toucher leur "retraite du combattant", ils disent : "Cet argent, nous ne pouvons pas le garder pour nous-mêmes". Alors, ils le collectent et le redistribuent à des associations, en Algérie. Avec ces projets solidaires, leur coeur a rajeuni. Eux qui s'étaient tus si logntemps, parlent enfin, rencontrent des jeunes et témoignent.
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Si les Messins connaissent très bien l'avenue de Blida, combien savent qu'elle tient son nom d'une petite ville, située à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d'Alger.
Une ville garnison de l'armée française durant l'époque coloniale avec laquelle Metz a entretenu des relations d'amitié fortes et d'échange. Une histoire du passé ? A-t-elle encore un avenir ?
L'avenue de Blida héberge aujourd'hui un tiers-lieu, TCRM-BLIDA, qui accueillera cet événement. Ce sera l'occasion de revenir sur le passé de ce jumelage qui a permis à de nombreux Blidéens d'être accueillis à Metz et à de nombreux Messins de découvrir l'Algérie.
Le Collectif Juillet 1961 a consacré un colloque à cette mémoire.
Le Collectif Juillet 1961 et l’association Cultures d’Ici et Là ont invité Mgr Henri Teissier, archevêque émérite d’Alger, à témoigner lors d’une conférence donnée dans les salons de l’Hôtel de ville de Metz sur la « décennie noire », cette parenthèse sanglante dans l’histoire de l’Algérie indépendante. Le lendemain, le prélat franco-algérien, a rencontré une dizaine de jeunes filles dans un centre socio-culturel de La Grange aux Bois, pour un échange inter religieux qui lui a permis également de parler des leçons qu’il tire de son parcours atypique.
Le Collectif, tout nouvellement constitué, a commémoré, le 23 juillet 2016, le cinquante-cinquième anniversaire de la triste nuit de juillet 1961 en organisant deux manifestations.
Ses membres, accompagnés d’amis, ont déposé une gerbe et se sont recueillis devant deux lieux symboliques en mémoire de toutes les victimes de ce qui a été appelé comme la « nuit des paras » : avenue de Pontà-Mousson à Montigny-lès-Metz, devant la Villa Rouge ou anciennement le dancing Le Trianon, à l’entrée du Pont Saint-Georges qui donne accès au quartier du Pontiffroy.
En fin d’aprèsmidi, le Collectif a organisé un colloque dans les salons de l’Hôtel de ville de Metz. Plus de cent personnes ont ainsi pu assister à une conférence de l’historien Lucas Hardt qui venait de terminer sa thèse où il détaille et analyse les événements du 23 juillet. Ce colloque a aussi permis à des témoins de l’époque d’apporter leur témoignage.
En savoir plus : Dépôts de gerbes Colloque